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Horse-riding



Pur-sang arabe
Le Pur-sang arabe (lignée pure élevée principalement par les bédouins) et le cheval arabe (le plus présent, n'étant pas forcément pur) sont des races chevalines de selle originaires du moyen-orient. Avec sa tête très typée et son port de queue relevé, le cheval arabe fait partie des races les plus facilement identifiables et il est souvent cité comme le plus beau cheval au monde. C'est aussi l'une des races les plus anciennes qui soient, des fouilles archéologiques ayant prouvé que des chevaux caspiens, très proches physiquement de l'arabe, vivaient déjà il y a 4500 ans en Mésopotamie. Au cours de l'histoire, les chevaux arabes ont quitté leur moyen-orient natal pour gagner d'autres régions à l'occasion de guerres ou d'échanges commerciaux. Ils furent utilisés en croisement pour améliorer d'autres races de chevaux, leur apportant de la vitesse, de l'endurance, de l'élégance et des os solides. Aujourd'hui, on trouve des chevaux arabes dans la plupart des élevages modernes de chevaux de selle.

Le cheval arabe vivait traditionnellement sous un rude climat désertique et fut largement apprécié par les peuples nomades bédouins qui allaient jusqu'à partager la tente de leur famille avec lui. Cette relation étroite a forgé une race de bonne nature, intelligente et toujours prête à apprendre, qui a également développé une grande endurance et une résistante exceptionnelle à l'effort prolongé du fait de son utilisation à la guerre.

Le cheval arabe est réputé pour être l'une des meilleures montures en compétitions d'endurance, mais il peut être monté dans tout type de compétition équestre. Ces chevaux sont aujourd'hui répandus dans de très nombreux pays à travers le monde et ce sur les cinq continents, Afrique, Asie, Amériques, Europe et Océanie.

Origines, la vie dans le désert

Les origines du pur-sang arabe sont mal connues et sujettes à bien des débats. Une chose est sûre : cette race est très ancienne, d'origine orientale et forgée par la rude vie en zones désertiques ou semi-désertiques.

À partir du travail de sélection de la dynastie perse des Sassanides, les arabo-musulmans créèrent une race équine qui étonna énormément les premiers croisés par son agilité. Il faut préciser que les chevaux des croisés étaient sélectionnés pour leur robustesse et leur aptitude à porter de lourdes charges, à l'exacte inverse des pur sang arabes, choisis pour leur endurance, leur sobriété et leur vivacité.

Ses caractéristiques ainsi que son homogénéité étaient déjà bien établies vers la fin du 1er millénaire, sous la dynastie abasside des califes de Bagdad. Mille ans de vie nomade en milieu hostile rendirent le cheval arabe endurant et sobre. Puis la vie aux côtés des bédouins l'a amené à parcourir de longues distances en peu de temps. Il y a gagné la vitesse et la robustesse.


Dans le désert, les dunes peuvent se succéder à perte de vue, sous une chaleur torride suivie d'une nuit glaciale. Le désert est aussi constitué de plateaux caillouteux et de montagnes aux sommets enneigés. Ce milieu est aussi hostile que varié et le manque d’eau reste la plus grande préoccupation pour les hommes et leurs montures. Aussi, les chevaux qui y vivent doivent se contenter de peu : quelques touffes d’herbes, quelques dattes, et les maigres pâturages trouvés au gré des chemins. Lorsqu'ils vivent avec les hommes, cette nourriture peut être complétée avec du lait de chamelle, et les nomades donnaient parfois de la viande séchée à leur monture car cela les aidait à recouvrer leur force.

Dans sa région d'origine, le pur-sang arabe était souvent élevé par les femmes et les enfants lorsqu’il était poulain. À l’âge adulte, il vivait près de la tente de son maître, restant souvent sellé et entravé. Cette promiscuité le rendit très proche de l’homme du désert.

Contrairement à une opinion répandue, les guerriers du désert montaient souvent les juments, plus calmes et moins fougueuses que les entiers, trop prompts à donner l’alerte en hennissant.

Caractéristiques


Ces chevaux sont rapides, maniables, courageux et résistants. Le pur-sang arabe a une peau très fine et se montre à l’occasion un peu chatouilleux ; pour le pansage, une étrille en caoutchouc est préférable au métal et le bouchon doit être passé en douceur sur les points sensibles : hanches, ventre, face interne des cuisses et tête.

Ses allures sont étendues et rasantes. Il se distingue par un poil soyeux et la finesse de ses attaches, une encolure arquée, une tête particulièrement expressive et un profil concave.

Sa poitrine est profonde et ouverte, son dos plutôt court et large légèrement concave, sa croupe est haute et généralement horizontale.
L’attache de la queue, haute avec un port relevé sont caractéristiques de la race.
La tête du pur-sang arabe est sèche : l’ossature est nettement marquée, les veines se devinent sous la peau. Le front large est surmonté de deux oreilles bien écartées et joliment dessinées. Son chanfrein court, souvent concave, s'achève par un nez fin aux naseaux très ouverts. Les yeux sont grands et écartés, très expressifs. Le front large et plat.
Ses membres sont fins et solides, avec des jarrets longs et droits, larges et souples. Les articulations sont sèches. Les jambes puissantes. Tendons secs et durs. Paturons courts.
Le pur-sang arabe a la particularité d'avoir 17 côtes alors que les autres chevaux en ont 18 et 5 vertèbres lombaires au lieu de 6 ainsi que 16 vertèbre coccygiennes au lieu de 18. Ces trois points montrent bien que les pur-sang arabes ont gardés leur pureté primitive