La nuit fut longue pour Kevin, Camille et Jack, le policier que les surveillait. Ce dernier empestait la peur constamment. D'accord, se retrouver dans une cellule fermée à clé en compagnie de deux vampires n'était pas très plaisant, mais quand même, il aurait pu faire un effort ! Il s'était quand même rassuré en déduisant des conversations entre les deux adolescents sur la manière de se transformer en chauve-souris que Kevin n'était qu'un apprenti vampire.

À l'aube, le commissaire était apparu. Il avait lancé aux adolescents un « Alors, les enfants, prêts pour aller chez le dentiste ? » plein d'entrain, ce qui eut pour effet de décourager Camille. Kevin avait montré les dents quand il entra dans la cellule.

Un râle sourd s'était échappé de la gorge de Kevin. Camille avait mis la main sur son épaule et ils avaient docilement suivi le commissaire hors du poste de police. Ils étaient entrés dans un fourgon blindé -Pourquoi le commissaire prenait-il autant de précautions ?

Et les voilà maintenant dans la salle d'attente du Dr Schwarz, chirurgien dentiste. La pièce aux murs peints en jaune et aux rideaux verts était vide. Après tout, il n'était que huit heures du matin. Une femme blonde sortit du petit cabinet et serra la main du commissaire avant de dévisager les vampires.

Elle déglutit, visiblement mal à l'aise.

Kevin s'installa sur le siège bleu. Le docteur se pencha au-dessus de sa tête. Soudain, la voix teintée de peur de Camille résonna dans son esprit.

Kevin jeta un coup d'oeil à Camille.

Kevin observa discrètement la pièce : une petite fenêtre était ouverte, au-dessus du bureau du docteur.

La dentiste sortit une seringue et la remplit d'anesthésiant : elle était prête à arracher les canines pointues de Kevin.

Les deux adolescents se transformèrent au même instant. Ils foncèrent droit sur la petite fenêtre. Le commissaire mit une seconde à réaliser ce qui se passait ; une seconde de trop. Il se dirigea lui aussi vers l'ouverture, mais les chauves-souris s'étaient déjà réfugiées dans l'arbre le plus proche.

Le commissaire s'éloigna de la fenêtre. Les deux garçons en profitèrent pour reprendre forme humaine et s'enfuir à toutes jambes, vers un destin quelque peu chamboulé.

La nuit fut longue pour Kevin, Camille et Jack, le policier que les surveillait. Ce dernier empestait la peur constamment. D'accord, se retrouver dans une cellule fermée à clé en compagnie de deux vampires n'était pas très plaisant, mais quand même, il aurait pu faire un effort ! Il s'était quand même rassuré en déduisant des conversations entre les deux adolescents sur la manière de se transformer en chauve-souris que Kevin n'était qu'un apprenti vampire.

À l'aube, le commissaire était apparu. Il avait lancé aux adolescents un « Alors, les enfants, prêts pour aller chez le dentiste ? » plein d'entrain, ce qui eut pour effet de décourager Camille. Kevin avait montré les dents quand il entra dans la cellule.

Un râle sourd s'était échappé de la gorge de Kevin. Camille avait mis la main sur son épaule et ils avaient docilement suivi le commissaire hors du poste de police. Ils étaient entrés dans un fourgon blindé -Pourquoi le commissaire prenait-il autant de précautions ?

Et les voilà maintenant dans la salle d'attente du Dr Schwarz, chirurgien dentiste. La pièce aux murs peints en jaune et aux rideaux verts était vide. Après tout, il n'était que huit heures du matin. Une femme blonde sortit du petit cabinet et serra la main du commissaire avant de dévisager les vampires.

Elle déglutit, visiblement mal à l'aise.

Kevin s'installa sur le siège bleu. Le docteur se pencha au-dessus de sa tête. Soudain, la voix teintée de peur de Camille résonna dans son esprit.

Kevin jeta un coup d'oeil à Camille.

Kevin observa discrètement la pièce : une petite fenêtre était ouverte, au-dessus du bureau du docteur.

La dentiste sortit une seringue et la remplit d'anesthésiant : elle était prête à arracher les canines pointues de Kevin.

Les deux adolescents se transformèrent au même instant. Ils foncèrent droit sur la petite fenêtre. Le commissaire mit une seconde à réaliser ce qui se passait ; une seconde de trop. Il se dirigea lui aussi vers l'ouverture, mais les chauves-souris s'étaient déjà réfugiées dans l'arbre le plus proche.

Le commissaire s'éloigna de la fenêtre. Les deux garçons en profitèrent pour reprendre forme humaine et s'enfuir à toutes jambes, vers un destin quelque peu chamboulé.