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GTA Liberty city stories

Information sur le jeu

Editeur(s) / Développeur(s) : Rockstar Games | Take 2 Interactive
Sortie France : 02 Décembre 2005
Genre(s) : Action
Thème(s) : Contemporain
Classification : +18 ans
Mode(s) : Jouable en solo | Multi en local
Nombre maximum de joueurs : 6 joueurs
Web : Site officiel
Modèle(s) économique(s) : Payant à l'acquisition
Acheter sur Fnac : 5.91 € Neuf

Description : GTA Liberty City Stories sur PSP est un spin-off de GTA III. Ce jeu d'action propulse le joueur dans la peau de Tony Cipriani pour arpenter les rues d'un New York virtuel abritant une mine de malfrats. Comme dans tout GTA, le but est de remplir les différentes missions confiées par les multiples connaissances que l'on se fait au fil de l'histoire, entre deux vols de voitures.

On nous aurait dit il y a quatre ans que la série Grand Theft Auto deviendrait ce qu'elle est aujourd'hui, c'est-à-dire une série adulée de nombreux fans, se permettant de réaliser les plus hauts chiffres de vente quel que soit le support, on ne l'aurait pas cru. Pourtant, il faut bien dire ce qui est, GTA affiche un insolent succès, aussi bien critique que public, et ce n'est pas cette nouvelle déclinaison portable qui changera la donne.
GTA arrive sur PSP sous un titre trompeur puisqu'il prétend vouloir nous raconter les histoires de Liberty City.

Mais qui a joué à GTA 3 connaît déjà cette ville, théâtre du renouveau de la série. C'est en effet là-bas que Grand Theft Auto s'est affranchi de son passé houleux pour enfin proposer un jeu au gameplay impeccable ne misant plus uniquement son fond de commercesur le scandale à tout prix. Pour autant, cela n'a pas empêché la série de poursuivre sa voie dans l'immoralité la plus totale en nous proposant à chaque fois d'incarner un truand prêt à tout pour se faire un nom dans le milieu. Ce sera encore la cas dans ce volet PSP qui nous ramène dans les rues tortueuses de la grande "cité libre".

Liberty City, donc. On croyait déjà tout savoir de la ville, des trafiquants qui s'y terrent, de sa Mafia locale, et de ses gangs armés, mais l'endroit n'a pas encore livré toutes les histoires qu'elle avait à nous conter. Je vous présente Tony Cipriani, un nom qui vous dit peut-être quelque chose puisque le bonhomme était lui aussi présent dans GTA 3. Cette fois, il campe le rôle principal, celui d'un ex-taulard qui va tout faire pour retrouver sa place de bras droit de Salvatore Leone, le Parrain de la ville.



Certainement l'un des plus beaux jeux de la PSP.

Si elle se situe en amont du scénario de GTA 3, l'histoire de Liberty City Stories en reprend pourtant les mêmes ficelles. Non seulement, il s'agira du même gameplay sur lequel je reviendrai plus bas, mais aussi de la même progression avec une zone de jeu divisée en trois îles. Bloqué sur la première d'entre elles, vous allez d'abord devoir effectuer de nombreuses missions avant que les travaux sur le pont menant à la seconde partie ne soient terminés et vous donnent accès au reste de la ville. Là, vous resterez encore un moment jusqu'à pouvoir enfin vous balader dans la totalité de la grande cité.

Effectivement, et même si elle peut paraître un peu petite face au gigantesque terrain de jeu de GTA San Andreas, Liberty City regorge de voies rapides, de ruelles et de coupe-gorge comme on les aime dans cette série. Parcourir et (re)découvrir chaque quartier de la ville représente un réel plaisir assurant à lui seul un bonne partie du fun dégagé par le jeu. Comme le nom de l'endroit l'indique, on peut à peu près tout faire ici, en tout cas on en a l'impression. Rien ne nous empêche ainsi de passer son temps à se promener sans se préoccuper du scénario. Bon, l'histoire n'avancera pas, et vous resterez alors coincé dans la même zone de la ville, mais c'est possible.

Et il existe suffisamment de modèles de voitures à la physique bien différente pour renouveler constamment le plaisir. Que l'on soit au volant d'une voiture de sport, d'un break familial, d'un gros camion américain, d'un véhicule des pompiers ou bien d'un autobus, les sensations de conduite ne sont évidemment pas les mêmes. J'ajoute que Liberty City Stories à la bonne idée d'inclure quelques motos pour encore plus de fun. Le système de cascades apparu dans Vice City étant bien entendu

Même s'il en est beaucoup question, GTA n'est pas qu'affaire de conduite. Suivant les commanditaires de vos missions, que vous irez chercher d'un bout à l'autre de la ville, il vous sera aussi demandé d'utiliser vos armes pour éliminer les membres d'un gang, protéger une personnalité ou tout simplement sauver votre peau lors de rixes urbaines comme la série sait si bien les orchestrer.

Malgré tout, il est vrai que vous passerez le plus clair de votre temps en voiture ou en moto puisque beaucoup de missions exigent que vous conduisiez untel à tel endroit ou que vous alliez chercher telle chose à tel autre lieu. Sans compter, bien sûr, les nombreuses courses auxquelles vous pourrez participer et qui vous rapporteront, elles aussi, de jolis billets verts. Cet argent connaît plusieurs utilités. Soit, vous courez chez Ammu-Nation pour acheter de nouvelles armes. Soit vous le gardez pour vous, ce qui vous permettra de payer les visites à l'hôpital ou à la prison lorsque vous perdrez une mission.

Vous pourrez aussi faire repeindre votre caisse ce qui s'avère bien utile pour semer les flics. A ce propos, le jeu est un peu plus facile dans ces situations, puisqu'on peut retaper sa voiture au nez et à la barbe de la police alors qu'avant il fallait faire ça discrètement pour que ce soit efficace.
La joie de conduire à Liberty City.
Pour le reste, le jeu n'a pas vraiment bougé par rapport à ce que l'on connaît de la série. On passera son temps à voler des voitures, et à s'approprier les véhicules correspondants pour déclencher les fameuses missions de taxi, d'ambulancier ou de pompier. On pourra aussi s'amuser à chercher les 100 paquets cachés dans la ville ou encore les tremplins pour effectuer des sauts spectaculaires.

C'est donc du GTA comme on l'aime avec, évidemment, ses quelques stations de radio pour nous accompagner tout au long du jeu. Il y a cependant un peu moins de musiques que d'habitude, mais compte tenu du support on comprend pourquoi. Point de vue réalisation graphique, et toujours par rapport à GTA 3, on ne note pas beaucoup d'évolutions. Les modèles physiques sont un peu simplifiés, mais globalement, on retrouve la même patte graphique.

Moyen sur PS2, ça devient tout de suite plus joli sur PSP. Cela dit, on note toujours le petit problème de rémanence ayant tendance à rendre chaque déplacement du personnage un peu flou. Rien de bien grave cependant, et GTA peut légitimement monter sur le podium des plus beaux titres de la console portable. L'immersion dans Liberty City est donc totale, on se prend réellement au jeu pour entrer pleinement dans la peau de son personnage, sans foi ni loi.

Déjà bien rempli avec le mode solo à la durée de vie absolument immense, l'UMD ne s'arrête pas en si bon chemin et va jusqu'à proposer du multijoueur. Du vrai, et pas du multi à la GTA San Andreas. Pour en profiter, il faudra obligatoirement que chaque joueur possède sa propre version du jeu insérée dans sa console. Ensuite, tout se passe très simplement via les fonctions wireless de la PSP.

Jusqu'à 6 joueurs peuvent ainsi s'affronter dans sept modes différents. Plusieurs de ces modes reprennent les règles de bases que l'on trouve dans beaucoup de jeu multi, mais les adaptent à la sauce GTA. Ainsi, ce n'est pas un drapeau à aller capturer dans le camp adverse, mais une voiture à leur voler. De même, la défense de territoire se transforme ici en défense de limousines. On trouve aussi du deathmatch bourré de power-up (dont certains sont à débloquer) ainsi que des courses sauvages à travers la ville.

Le mode survival, quant à lui, a de particulier qu'il place un joueur seul contre tous, un peu comme si sa tête venait d'être mise à prix. Les derniers modes vous feront piloter un tank (et tenir le plus longtemps possible face aux autres joueurs), et voler les voitures indiquées sur une certaine liste (à la manière du film 60 Secondes Chrono). Immensément fun, ces modes relancent encore l'intérêt de ce GTA : Liberty City Stories pour au final donner l'un des meilleurs jeux de la PSP. Malgré son retour dans une ville qu'on connaissait déjà par coeur, la série s'offre ainsi une seconde jeunesse.